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BRUXELLES : EXPOSITION FABRICE HYBER "MUTATIONS ACQUISES" A LA GALERIE NATHALIE OBADIA


Du 04/02/2015 au 04/04/2015
Galerie Nathalie Obadia, 8, rue Charles Decoster, 1050 BRUXELLES



Du 4 février au 4 avril 2015,

 

Fabrice HYBER
Mutations acquises
 
 

Un an après sa première collaboration avec la Galerie Nathalie Obadia, Fabrice Hyber investit pour la première fois la Galerie de Bruxelles avec ses « Mutations Acquises ». L’exposition rassemble pour l’occasion une quinzaine de tableaux inédits qui sont autant d’invitations à découvrir la fabrique de rêves et d’utopies fonctionnelles de Fabrice Hyber.
À partir du 23 Avril 2015, l’artiste français, répondant à l’invitation de Bart de Baere, présentera également au MUHKA d’Anvers toute une série d’œuvres inédites sur les formes du langage.

« Mes tableaux sont des moments de vertiges dans lesquels je mets en scène des paysages, des corps ou des fonctionnements actuels en transformation ou en question ». C’est ainsi que Fabrice Hyber décrit les œuvres exposées à la Galerie Nathalie Obadia qui lui apparaissent toutes comme des « solutions pour s’adapter jusqu’à la possibilité de mutation ». Ce commentaire fait écho à la première exposition personnelle de l’artiste, en 1986, intitulée « Mutation » : titre-manifeste qui pourrait à lui seul décrire près de trente ans de réflexions graphiques et conceptuelles qui cherchent, encore et toujours, à représenter les multiples processus de transformation de la matière et le pouvoir de métamorphose illimité des œuvres d’art.

Les « Mutations Acquises » illustrent différents thèmes chers à l’artiste. Celui de l’hybridation incarnée, ici, dans une pieuvre dont les extrémités des tentacules se terminent par des organes humains : clin d’œil à la théorie de l’évolution darwinienne qui démontre l’adaptation des espèces à leurs environnements en perpétuelle transformation. « Devenir fluide » est l’une des solutions légendée et proposée par Fabrice Hyber pour s’adapter au changement climatique, signe également de ses préoccupations écologiques. Celles-ci s’expriment dans le recyclage matérialisé dans un dessin représentant trois montagnes de déchets qui prennent la forme d’un paysage joyeusement coloré et pourtant toxique : illustration d’une ambiva lence comme l’artiste aime à soulever avec ironie.

Mutations encore, par le jeu de la transformation de la matière organique : ici, Fabrice Hyber invente une machine à réduire en frites ou en purée la pomme de terre, selon un mécanisme de doubles grilles entrecroisées. De ce type de dessin découlent les « Prototypes d’Objets en Fonctionnement », connus sous l’acronyme de POF. Ceux-ci, pour la plupart confectionnés, sont autant de dispositifs ou de situations qui appellent le visiteur à s’en saisir et à en inventer l’usage. La vocation subversive des POF est de « faciliter les mutations jusqu’à créer des systèmes inédits de diffusion ». En cela, ils vont à contresens du Pop Art, en transportant l’art dans l’univers de la consommation, et non l’inverse.

Mutations toujours, avec le principe de digestion,  représenté ici par des camemberts se dévorant ente eux : forme d’ « auto-recyclage », ainsi que l’annote l’artiste sur sa toile. Fabrice Hyber prend prétexte de cette concentration de « pacmen » gloutons pour véhiculer un message moins léger en apparence qui met en évidence les excès divers de notre société de consommation.

Ces exemples, non exhaustifs, de mutations sont nécessaires à Fabrice Hyber « pour avancer et conquérir de nouvelles formes ». Ils ouvrent grand la porte du laboratoire à idées de l’artiste qui conçoit ses tableaux à la manière de story-boards où les images sont associées aux mots afin d’offrir des clefs de lecture aux « regardeurs ». Notes, calculs, mesures, annotations variées émaillent la surface de la toile comme le tableau d’un chercheur ou la planche d’un botaniste.

La démarche est rigoureuse et presque toujours initiée par le dessin. « A l’origine, il y a souvent un tracé, la libre circulation du fusain et des pastels sur la toile, une première « phrase » qui énonce l’intuition d’un projet plus global », confie Fabrice Hyber. La rapidité du dessin favorise chez lui l’apparition d’idées incontrôlées ce que l’artiste appelle les « états de non-vigilance ». Ce sont eux qui donnent libre cours à son désir de transformation du monde. Cette posture, de nature aussi politique que poétique, est l’expression d’un esprit frondeur et libertaire qui fait de Fabrice Hyber l’un des artistes les plus importants de sa génération.

 

Né en 1961 en Vendée, Fabrice Hyber vit et travaille à Paris.

Dès ses débuts dans les années 80, puis en devenant l’un des plus jeunes lauréat du Lion d’Or de la Biennale de Venise en 1997, l’artiste a bénéficié d’une attention croissante sur la scène internationale. Il a exposé dans de nombreux prestigieux lieux institutionnels en France et à l’étranger, et a participé depuis plus de 20 ans à d’importantes manifestations artistiques internationales.

Fabrice Hyber a eu une riche actualité en 2013 et 2014 avec l’exposition monographique « Matières Premières » au Palais de Tokyo à Paris (France) qui a rencontré un vif succès public et critique, « Essentiel » à la Fondation Maeght, où il présentait ses peintures homéopathiques à Saint-Paul-de-Vence (France), exposition qui fut reprise en 2014 par la Galerie der Stadt Tuttlingen (Allemagne), « Prototypes d’objets en fonctionnement (POF) » au MAC/VAL de Vitry (France), la fresque monumentale sur céramique intitulée « Sans Gêne », commandée par l’Institut Pasteur à Paris (France) et inaugurée en octobre 2012.
Fabrice Hyber a également participé à la Biennale de Lyon (France) en 2013 et à la Biennale de Busan (Corée) en 2014.

En 2014, les œuvres de Fabrice Hyber ont été exposées à la Fondation François Scheinder à Wattwiller (France) «  Narcisse, l’image dans l’onde », et au Metropolitan Museum de Manille (Philippines) « Brave New worlds : Utopia in Dystopia ». 

En 2015, Bart De Baere, directeur du MHUKA (Musée d'art contemporain d'Anvers, Belgique), invitera Fabrice Hyber à participer à une exposition autour du thème de la forme des mots du 23 Avril au 26 Juillet.

Bart De Baere conviera également Fabrice Hyber à participer, sous sa direction, à la 6ème Biennale de Moscou (Russie) à partir du 17 Septembre 2015.



Vernissage mercredi 4 février / 17h - 20h




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