Agenda

SAINT-ETIENNE DU ROUVRAY : EXPOSITION LEMERCIE, SEYER, GOSSELIN ET THIEBAUD-MATHIEU AU RIVE GAUCHE

Du 15/03/2018 au 18/04/2018
Le Rive Gauche, 20 rue du Val-l'Abbé, 76800 SAINT-ETIENNE DU ROUVRAY

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Du 15 mars au 18 avril 2018,

 

Dominique Lemercier, Maguy Seyer, Gérard Gosselin
invitent
SANDRINE THIEBAUD-MATHIEU

 

Gérard Gosselin naît à Quettehou dans la Manche en 1933. En 1951, il expose pour la première fois, au Salon de l’Ecole française à Paris. Instituteur de 1957 à 1990, il habite à Saint- Etienne-du-Rouvray en Seine-Maritime. Il crée, en 1963, avec des amis peintres, l’Union des arts platiques. En 1969, il rencontre, pour la première fois, Edouard Pignon, qui s’intéresse à son travail et l’encourage dans ses recherches. Avec Ladislas Kijno, en 1970, c’est une longue amitié qui commence, ponctuée de discussions passionnées sur la création, la signification de la peinture, la culture, le travail du peintre, l’engagement de l’artiste dans la
vie. Cette rencontre est déterminante, elle l’incite à aller toujours plus loin dans ses expériences. Son travail s’enrichit de matières diverses, tissus imprimés, sable, carton qui combattent avec les geste colorés de peintures. Gérard Gosselin a reçu en septembre 2000 les insignes de Chevalier des arts et Lettres à la fois pour son activité de militant culturel et pour son travail de peinture.

 

SANDRINE THIEBAUD-MATHIEU

Initiée aux Beaux-Arts de Troyes avec Jean-Pierre Costantini comme Chef d’atelier, décillée par Bonnard et les Nabis, j’ai débuté la peinture aux Ateliers des Beaux-Arts de Glacière avec les artistes Gonzalo Belmonte et Joël Trolliet. La pratique m’a révélé très vite un goût certain pour la technique. L’Université Panthéon-Sorbonne avec Jacques Cohen comme Maître à penser m’a ouverte à la réflexion, à l’esthétique et au plaisir d’écrire. Ces belles rencontres pour ne citer qu’elles, ont rendu tous les horizons possibles ; qu’elles trouvent ici toute ma reconnaissance. «C’est une histoire sans certitude. Si je dois écrire sur mon travail artistique, je dirais qu’il est inhérent à moi, fondateur et qu’il m’anime au sens premier. C’est «être au monde». Il s’agit comme de s’accorder, d’éprouver, de s’éprouver, d’être là, vraiment là plutôt qu’ailleurs, dans cet ailleurs coutumier socialisé et sociable, un ailleurs à l’espace mouvant mais limité pourtant où le temps passe et fuit; et pourtant ne plus être là et découvrir un ailleurs, comme un renversement des forces. L’oeuvre se faisant ouvre un monde, incommensurable, puis se fait monde elle-même. Elle marque l’espace par sa présence, marque un temps dont elle garde la trace : elle est l’intervalle de l’Espace-Temps, le tiret. Je chéris la Phénoménologie, les écrits de Marc Le Bot, ceux de Bachelard et ceux d’ Henri Maldiney qui m’autorisent à pouvoir dire sans crainte que je laisse les choses advenir : je ne sais pourquoi je fais les choses mais je les fais. Je sais de ce savoir autre que je dois les faire, qu’elles doivent venir. Elles prennent pour cela différentes formes, réclament différentes techniques. Peinture, modelage, sculpture textile, installation, collage, photographie sont pour moi autant de moyens pour laisser les choses avoir lieu comme elles semblent le vouloir, incarnées «à mesure» «sur mesure». » ... Et parfois une réalité me rattrape et face au démantèlement qu’elle occasionne, mes productions la questionnent. Mon travail côtoie l’ordinaire. Signes contemporains, ils invoquent et évoquent notre temps et questionnent souvent le ciel.

 

DOMINIQUE LEMERCIER

Depuis une trentaine d’années, je fréquente les ateliers d’Arts plastiques de Mont-Saint- Aignan dirigés par Françoise Ravon et Marc Lecarpentier. Ils m’ont permis de trouver la manière de m’exprimer, d’être toujours à la recherche d’expériences et de laisser libre cours à mon imagination, passant du fusain à l’acrylique ou aux collages, refusant de m’enraciner dans une pratique unique. Mon expression artistique puise sa force au plus profond de moi-même révélant des écritures, des formes, des figures que je travaille et qui sont mes oeuvres actuelles. Quatre peintres m’ont particulièrement impressionné dans mon parcours, Zoran Muzic, Francis Bacon, Gerhard Richter et Pierre Soulages qui déclare : «En matière d’imitation, le mensonge est plus vrai que la vérité.»

 

MAGUY SEYER

Née en tunisie en 1951 Membre de l’Union des arts plastiques de Saint-Etienne-du-Rouvray Tout a commencé à l’âge de 26 ans dans l’atelier de tissage animé par la sculptrice Jackye Soloy-Guiet à Saint-Etienne-du-Rouvray où le travail des matières textiles en volume m’attire, je ne vais avoir de cesse pendant de longues années d’acquérir des connaissances : cours du soir dessin-volume, croquis de nus à l’école des Beaux Arts de Rouen avec Guy Chaplain, Nicolas Hérubel, Jean-Pierre Bourquin puis fréquentation d’ateliers d’artistes dont celui de Denis Godefroy pendant 5 ans. Un vrai parcours d’autodidacte. Depuis 20 ans je me consacre essentiellement à la sculpture sur bois, la gravure et ponctuellement à des installations éphémères : structures en bambous, vagues en altuglass… Mon travail est présenté dans des centres culturels, chapelles, musées en France et à l’Etranger. «Maguy Seyer attaque le bloc à la tronçonneuse ; éliminant les éléments superflus, elle donne les formes générales qu’elle va ensuite travailler avec minutie ; elle utilise les veines colorées, les reliefs, creuse la matière ou conserve des excroissances, garde des traces de sa gouge ou polit d’autres surfaces... revenant sans cesse sur le travail en cours jusqu’à obtenir l’oeuvre accomplie qu’elle nous propose à voir...» Extraits du texte de Gérard Gosselin

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