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Agenda


PARIS 20è : EXPOSITION COLLECTIVE "SPACESCAPES" A PLATEFORME


Du 12/04/2019 au 28/04/2019
Plateforme, 73, rue des Haies, 75020 PARIS



Du 12 au 28 avril 2019,

 

"Spacescapes"

Mathieu Bonardet, Gabrielle Conilh de Beyssac et Jules Guissart, Ulrike Mohr, Nicole Wendel, Saskia Wendland


Commissariat : Pauline Lisowski & Fabienne Dargery

 

Etudier le geste du dessin entraîne indubitablement vers l’intimité de l’artiste. L’aborder par le biais de la performance nous rapproche de la dimension véritablement physique que certains plasticiens introduisent dans leur pratique. Le processus de création est révélé lors de cette performance. Avec ses mouvements et ses pauses, le corps de l’artiste traverse l’espace et marque le temps. Le corps libère une énergie extrêmement concentrée et sa présence mène à une perception d’un espace-temps artistique. Dessiner consiste à laisser une trace sur une feuille de papier. Par ces traces, le corps dessine un paysage abstrait témoin de ce moment. Le dessin restitue l’émotion, les sensations, une mesure sensible de l’espace parcouru.

Mathieu Bonardet utilise la surface du papier comme un territoire à explorer. Il expérimente des gestes répétés de tracés de lignes au graphite qui viennent saturer son support. Différentes intensités de valeurs de gris et de noir apparaissent alors avec la lumière. Il prend souvent comme point de repère l’échelle de son corps pour tendre vers la verticalité. Les dimensions de ses dessins proposent plusieurs confrontations au corps. Ses installations amènent des ouvertures, des percées de lumières qui redessinent l’espace.

Gabrielle Conilh de Beyssac et Jules Guissart développent des dispositifs de tracés à l’aide de volumes de couleur, mobiles dans l’espace. La répétition d’un geste, dans un engagement physique avec le lieu, leur permet de dessiner une forme. Celle-ci fait référence à la trace en géométrie qui correspond à la ligne de jonction entre deux volumes. Ces artistes soulignent et modifient alors la morphologie du lieu dans lequel ils interviennent. Au spectateur de réactiver la pièce ou de remonter le temps pour imaginer comment l’oeuvre est née. Ulrike Mohr utilise des processus de transformation matérielle influencés aussi bien par des recherches complexes, des connaissances scientifiques, que par des événements fortuits. Elle utilise des fragments de charbon de bois carbonisés qu’elle déploie pour dessiner l’espace. Ses oeuvres conduisent à une attention particulière des détails et de la surface. Ainsi, elle développe des relations entre esthétique et science, présent et passé.

Nicole Wendel dessine un paysage abstrait en ressentant ce que lui dit son corps. Ses dessins de paysages sont marqués par de nouvelles lignes qui brouillent sa lisibilité et amènent vers l’abstraction. Ses tracés, fluides, révèlent un mouvement et peuvent être lus comme une notation, une traversée… Dans ses performances, elle mesure l’espace par des cheminements continus et ses traces témoignent de l’attention presque méditative qu’elle porte au lieu et au moment.

Saskia Wendland développe une démarche artistique centrée sur de simples séquences de mouvements et gestes. Au moyen de répétitions performatives, ses dessins, constitués de lignes, de points et de tirets, et se répétant jusqu’à ce qu’ils aient collecté suffisamment de densité et de consistance, forment un macrocosme dans lequel l’infini n’est pas dirigé vers l’extérieur, mais vers l’intérieur. Ils suggèrent un va-et-vient entre un paysage intérieur, une compréhension de son être et une sensation d’un espace insaisissable. Le geste, le mouvement, se déploie dans l’espace d’exposition, telle une promenade. A l’issu de performances, les artistes créent une oeuvre in-situ. De ses traces, déposées au fur et à mesure, naît la sensation de compréhension du corps, en arrêt et en mouvement. Le dessin aussi mesure du temps, et la matière sur le papier évoquent un paysage en transformation. D’autres oeuvres aux murs font écho aux oeuvres performées. L’architecture du lieu est alors mise en mouvement.

Pauline Lisowski & Fabienne Dargery

 

Vernissage vendredi 12 avril de 18h à 22h




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