brevue de presse

Une ballade farfelue qui vaut... le détour
Tourlaville - Octobre 2009

 

Pour la véritable rentrée en exposition dans le hall d'accueil de la mairie, ce n'est pas un artiste qui a été invité mais trois. Pour son retour en ces lieux dix ans après. Bernard Orange n'est en effet pas venu seul. Il a emmené avec lui deux de ses amis, Alain Cousin et Marie-Laure Vèron. Et cela donne ce qu'ils ont appelé une bien belle Balade farfelue. En accueillant les trois compères, le maire de Tourlaville a parlé d'exposition « ludique, intéressant et intelligente ». André Rouxel a également noté « la belle complémentarité des trois artistes et le plaisir qui se dégage à contempler leurs œuvres ». Pour sa part, Bernard Orange est revenu avec des oiseaux que l'on connaissait déjà mais ces oiseaux sont aussi accompaçines de toilese toutes récentes où il conjugue finement abstraction et figuration. Entre des « couleurs safranées parfumées à l'iode » et des annotations non dénuées d'humour, chaque toile est comme un rêve devenu réalité. Comme par exemple quand Un seul être vous manque et que tout est des peupliers. Ou bien encore lorsque l'on découvre Ali Bobard et tes quarante traders.
Mane-Laure Véron donne, quant à elle, dans le dessin mais pas dans le dessin conventionnel, même si au demeurant le coup de patte y est superbe. Ses personnages
sans réalité définie y évoluent avec grâce dans des situations, la aussi chargées de symboles. C'est tout à la fois amusant et délicat. Chacun de ses dessins est comme une
sorte d'histoire que chacun peut revisiter a toisir avec son imaginaire.
Si délire il y a dans cette Balade farfelue, c'est assurément à Alain Cousin qu on le doit.
Ses œuvres créées en assemblant des matériaux usagés sont aussi incroyables que superbes. À croire que les ustensiles qu'il a ufihsés ont été uniquement inventes pour s'offrir une deuxième vie avec l'artiste. Oseriez vous transformer une râpe à fromage en hèlico presto. Pas simple ? Alain Cousin i'a non seulement ima- giné mais il l'a fait. Il l'a même refait des dizaines de fois avec d'autres objets et cela donne un monde entre terre, air et mer.
Un monde sorti d une imagination débordante. Tout cela pour, selon Patrick Leroux, une exposition où l'on en prend plein les yeux

 

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Bernard Orange
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