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Critique Poursuivant de manière exemplaire la vocation artistique de sa maman Jane, Francis GRENET s’est placé d’emblée dans le sérail de la peinture normande. En effet, durant ses études à l’école des beaux-arts de Rouen, il eut comme amis et condisciples Daniel AUTHOUART, Jean-Marc LANGE, Gérard REMIGEREAU... Il y a pire comme modèles, d’autant que Francis GRENET a toujours su maintenir une véritable et talentueuse personnalité qui lui offrit d’être pendant dix ans le décorateur du mémorable festival Corneille de Barentin. Francis GRENET fut et demeure un passionné de la peinture et de la sculpture et des nombreux attraits et expériences qu’elles offrent aux audacieux qui succombent avec tant de plaisir à leur fascination. Grand prix de la ville de Rouen en 1968, il remporta plusieurs 1er prix aux "Indépendants" normands tant en peinture qu’en sculpture, et le médaillon en bronze qu’il créa à la demande du Président André Marie rend un hommage particulièrement réussi et fervent à sa marraine, la comédienne Jacqueline MORANE. En peinture, Francis GRENET évoque en passionnantes études tout autant la beauté graphique de nus et de muses que le brillant chromatisme de compositions florales et d’évocations poétiques ou oniriques dont il transpose la grâce et l’aisance en sculptures dont la puissance n’a d’égale la réussite proche de l’informel ou de la réalité, au gré de matériaux classiques ou novateurs et dont l’emploi et la maîtrise n’ont plus de secret pour ce créateur de talent. André RUELLAN Critic Pursuing in an exemplary manner his mother Jane's artistic vocation, Francis Grenet has made a name for himself at the heart of the circle of Normandy painters. In fact, during his studies at the 'Ecole des Beaux-Arts' in Rouen, his friends and fellow students included Daniel AUTHOUART, Jean-Marc LANGE, and Gérard REMIGEREAU. There are worse models, especially since Francis Grenet has always been able to sustain a genuine and talented personality, which secured him the job as decorator of the memorable Corneille festival in Barentin for ten years. Francis Grenet was and remains passionate about painting and sculpture, and about the many attractions and experiences that they offer to those daring enough to delightfully succumb to their fascination. He won the "Prix de Rouen" in 1968, and was awarded many first prizes at the Normandy "Salon des Indépendants" for both his sculptures and painting. Moreover the bronze medal that he was asked to create by the association's President, André Marie, pays a special tribute to his god-mother, the actress Jacqueline Morane. In his paintings, Francis Grenet evokes in passionate studies both the graphical beauty in nudes and muses, as well as the brilliant range of colours in floral arrangements and poetic or dreamy evocations. The grace and ease of these paintings is translated into sculptures where their power equals their success. Whether more abstract or closer to reality, made out of traditional or innovative materials, these sculptures reflect a usage and a mastery that hold no more secrets for this talented creator. André RUELLAN Rouen Rive Sud Francis GRENET (à la Trésorerie) Aux Beaux Arts de Rouen de 1966 à 1970, condisciple de JM Lange, Authouart, Remigereau, décorateur pendant 10 ans du Festival Corneille à Barentin, filleul de Jacqueline Morane, Francis GRENET demeure un passionné de la peinture et des multiples attraits et expériences qu'elle offre aux audacieux. Il le prouve à "La Trésorerie" avec quelques jolis nus de Muses au pur graphique contrasté noir et blanc d'une parfaite et sensuelle évocation plastique. En petits formats, Francis GRENET n'en recherche pas moins des compositions très complètes d'un chromatisme fluide et d'une évolution stellaire poétique. S'il sait travailler la réalité très décorative enlevée avec brio, il trouve aussi d'intéressantes réussites informelles où la puissance de la matière n'a d'égale que son élégance des couleurs et des nuances. Exposition des Cadres Normands […] Francis GRENET : c'est original avec une recherche incontestablement réussie. Exposition des Cadres Normands […] Francis GRENET : de l'aisance. 8ème Exposition de l'Association des Cadres Normands […] Francis GRENET : audace et foi ; un excellent nu. André RUELLAN Un décorateur Cornélien... et Rouennais. Pour la représentation du "Geôlier de soi-même", la comédie - vaudeville de Thomas Corneille, qui sera jouée le mercredi 29 septembre au soir, sur la scène du théâtre Montdory de Barentin, il a été fait appel à un décorateur Rouennais, Francis GRENET, ancien élève de notre école régionale des Beaux Arts. Ce jeune artiste n'en est pas à son coup d'essai. C'est lui, en effet, qui brossa, à l'occasion des précédents festivals Corneille, les décors de "la Mort d'Hannibal" et "d'un Impromptu" d'André Maurois, "La Maison de Corneille". Nos célébrités locales trouvent en Francis GRENET un illustrateur fidèle, puisqu'on lui doit également les décors, pour le théâtre de la région parisienne, de la "Jeanne au bûcher", de Claudel et Honegger, que les Rouennais eurent l'occasion d'applaudir chez eux voici une vingtaine d'années. Maurice Morisset Un décorateur rouennais pour le festival Corneille. Rouen ne sera pas totalement absent du festival Corneille à Barentin : Jean Serge, en effet, a une nouvelle fois fait appel à un jeune décorateur de notre ville pour brosser le décor de "Le Geôlier de soi-même", la pièce qui verra les débuts d'acteur classique de Franck Fernandel. Il s'agit d'un ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts, Francis GRENET. Roger Parment De la mort d’Hannibal au bûcher de Jeanne Rencontré l’autre jour, Francis GRENET, ancien élève de l’école des Beaux-arts de Rouen et, sorti premier prix de la ville de Rouen en 1968, décorateur de théâtre étant depuis quelques années le responsable des dispositifs scéniques du festival de Barentin, notamment : « la mort d’Hannibal » de Thomas Corneille. Sa collaboration s’est avérée fructueuse puisque depuis il a réalisé des dispositifs scéniques à Paris pour le Théâtre de la région parisienne (TRP) dont « Jeanne au bûcher » de Claudel. François Vicaire Le Cid : celui de 1636 reverra les feux de la rampe au festival de Barentin …A cette assemblée générale, il fut aussi décidé d’ériger dans le hall d’entrée du théâtre Mondory de Barentin, pour perpétuer le souvenir de Jacqueline Morane, la grande artiste récemment disparue et qui interpréta magnifiquement et avec une générosité sans égale les héroïnes les plus souveraines du théâtre de Pierre et Thomas Corneille, de Rodogune à la reine Elisabeth, un médaillon réalisé avec beaucoup de talent par Francis GRENET, un jeune sculpteur émérite. Francis GRENET s’est entretenu en même temps avec Jean Serge de la mise en scène et des décors du Cid du prochain festival, qui sera joué dans un cadre dont l’originalité et ingéniosité donneront un intérêt supplémentaire à cette représentation. Maurice Morisset Le Cid …Peu après le tomber du rideau, une émouvante cérémonie se déroula dans le hall du théâtre Mondory. En présence d’une foule recueillie, M. André Marie rendit hommage à Jacqueline Morane, la grande tragédienne disparue qui repose à Barentin. Puis Michel Etchevéry, qu’entouraient les artistes, dévoila le médaillon, du sculpteur Francis GRENET, à l’effigie de celle qui, pour la première fois, était absente. Mais en cette soirée, aucun des spectateurs, encore moins des comédiens, n’oublia un seul instant ce visage, cette voix qui firent la gloire des festivals Corneille… Pierre Mazart Le Geôlier de soi-même …Hier soir, grâce à Franck Fernandel, Alberte Aveline, au président André Marie, les magiciens de ce festival et des précédents, grâce à Francis Morane, metteur en scène, à Francis GRENET qui a créé un décor de rêve…. Pierre Mazart Othon …Le décor de Francis GRENET a beaucoup servi la mise en scène claire et précise de Jean Serge... Correspondance « Figaro » Festival national Corneille : « le Cid » dans sa version originale ce soir à Barentin
Nous trouverons une distribution comprenant notamment, Michel Etcheverry, sociétaire de la Comédie-Française, dans le rôle de Don Diègue ; Yves Fabrice dans celui de Rodrigue, et Alberte Aveline de la Comédie-française dans celui Chimène. A l’issue de la représentation et en présence de hautes personnalités, on rendra un hommage solennel à Jacqueline Morane, en inaugurant, dans le hall du théâtre un bronze à son effigie, dû au talent de Francis GRENET. Jacqueline Cartier Phèdre
Jacqueline Cartier Francis Grenet, marqué par le feu, a peint la maison de Corneille rue de la Pie.
Il n'en fut rien, le jeune artiste se contentant de peindre la paisible maison de l'auteur du "Cid", quelques mètres plus loin... Roger Parment Francis Grenet a fait le portrait de Michel Fréchon au fusain.
Roger Parment |
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