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HONFLEUR : EXPOSITION CHRISTOPHE MIRALLES ET JEAN-YVES GOSTI A LA GALERIE DANIELLE BOURDETTE-GORZKOWSKI


Du 23/06/2018 au 22/07/2018
Galerie Danielle Bourdette-Gorzkowski, 5 Quai Saint-Etienne, 14600 HONFLEUR



Du 23 juin au 22 juillet 2018,

 

Christophe Miralles,  Peintures

Jean-Yves Gosti, Sculptures

 

 

Christophe Miralles

« Ce sont des présences. Qui donnent la sensation que le temps a passé » dit Miralles à propos de ses personnages. Leurs silhouettes dénuées de troisième dimension évoquent, effectivement, davantage des ombres que des corps. Non-lieu, non temps, pas d’anecdotes ni d’action : debout, statiques, ces torses patientent, observent, marquent une pause, ils ne luttent pas, ils veillent. Fantômes intranquilles, allégories du grand âge de notre civilisation et de la persistance de nos mémoires, toutes ces figures clament l’inéluctablement éphémère définition de la condition humaine. Plus qu’à celle des expressionnistes, c’est aux toiles d’Alberto Giacometti, de Jean Fautrier ou de Zoran Music que se rattachent celles de Miralles; aux œuvres de tous ceux qui, depuis 1945, célèbrent la place des absents, l’importance des souvenirs. « Promenade parmi les ancêtres de demain », telle que la définit son auteur, cette peinture constitue autant une méditation qu’un témoignage.

Françoise Monnin Glossaire

Les propos de l’artiste ont été recueillis à Verdun dans le cadre de l’exposition « Apparition » en novembre 2007

 

Jean-Yves Gosti

L’œuvre de Gosti (né en 1960, à Paris) est indissociable de l’homme, de l’aventurier amoureux de la vie. L’achat de ses premiers blocs de marbre noir en Belgique oriente son chemin qu’une boussole providentielle ne fera jamais dévier malgré les interruptions. La sculpture est rivée au corps. L’amitié, les rencontres, les échecs, les succès (illusoires ?), les amours déçus, les abandons, tout cela construit un parcours résistant à toutes les épreuves du temps comme le granit qui devient son matériau de prédilection, avec le métal. D’un père chaudronnier, il a appris les gestes et la complicité avec la matière. Le chalumeau, la tronçonneuse : des outils ordinaires par lesquels il acquiert son langage. Puisque tout part de l’homme pour y revenir, il donne naissance à une humanité protéiforme. Les figures et les visages sont dégrossis avec violence. Un primitivisme, dont l’origine vient de la rencontre avec les pygmées en Centrafrique et les Inuits de Bafin’s Island, rejoint une solitude existentielle, porteuse d’une œuvre en constant devenir.

Lydia Harambourg, La Gazette Drouot (N°30 du 11 septembre 2015 p.131)




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