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PARIS 4e : EXPOSITION FIONA RAE "ABSTRACTS" A LA GALERIE NATHALIE OBADIA


Du 11/01/2020 au 07/03/2020
Galerie Nathalie Obadia, 18, rue du Bourg-Tibourg, 75004 PARIS



Du 11 janvier au 7 mars 2020,

 

Fiona RAE

"Abstracts"

 

Marquant vingt-cinq années de collaboration, la Galerie Nathalie Obadia est très heureuse de présenter la sixième exposition de l’artiste britannique Fiona Rae, reconnue comme l’un des peintres les plus importants de sa génération.

Née en 1963 à Hong Kong et diplômée du Goldsmith College de Londres, comme Damien Hirst, Gary Hume et Sarah Lucas, Fiona Rae s’est d’abord fait connaitre au sein du groupe des Young British Artists, qui a largement contribué au renouvellement de la scène artistique britannique au cours des années 1980-1990. Elle a développé depuis une peinture abstraite aux allures fantasmagoriques, témoignant d’influences aussi diverses qu’originales, dans un «rapport iconoclaste au thème et aux questions formelles» (Fiona Rae).

A l’occasion de cette exposition, l’artiste présente un ensemble inédit de peintures sur toiles et d’oeuvres sur papier plus intimes, ses Abstracts, dans la lignée de ses recherches formelles récentes. Son travail préliminaire à la gouache et à l’aquarelle, moins connu et plus rarement exposé, constitue une grille à partir de laquelle elle conçoit ses peintures et laisse ainsi entrevoir leur genèse. L’artiste a choisi de présenter ces deux pratiques dans un accrochage prenant en compte leurs apports mutuels, leurs correspondances.

Les œuvres de Fiona Rae incarnent un univers pop-abstrait nourri de références à la fois à la peinture moderne et contemporaine, à la culture populaire, et au numérique, toutes mises sur un pied d’égalité. Des formes biomorphiques flottant à la surface du tableau et rappelant les visions surréalistes d’artistes comme Yves Tanguy y côtoient des éléments figuratifs directement empruntés de mangas, de comics, de Walt Disney ou Tex Avery, résurgences insolites et ludiques qui ne sont pas sans rappeler l’œuvre de Philip Guston ou encore de Takashi Murakami. Le traitement gestuel, quoi qu’organisé, l’inscrit par ailleurs dans une forme d’expressionnisme abstrait, tandis que certains effets picturaux simulent les possibilités offertes par Photoshop, révélant une pratique de la peinture résolument ancrée dans son temps.

L’ensemble d’oeuvres présenté s’inscrit dans une certaine continuité avec la série des Figures, entreprise en 2014, dans une gamme qui allait d’abord du noir au blanc. L’artiste a ensuite pris le contre-pied de ces tonalités de gris en éliminant entièrement le noir, y compris de ses mélanges, au profit de couleurs pastels tirant vers des teintes artificielles, féériques. Son travail sur le fondu chromatique devient la scène d’une chorégraphie théâtrale de formes, de gestes picturaux, et de signes graphiques, à la lisière du monde figuratif. Tout l’effort pictural de Fiona Rae réside justement dans ce subtile paradoxe : l’abstraction doit faire apparaitre, puis disparaitre, un univers d’imageries possibles, de figures réminiscentes. En résultent des paysages éthérés et gracieux d’arabesques, de coups de pinceaux, de flèches et de mouvements vaporeux, chimériques, qui agissent comme autant de personnages acteurs d’un même jeu, celui du tableau.

La série des Abstracts indique cependant clairement son parti : Fiona Rae revendique d’ailleurs l’influence des pionniers de l’abstraction comme Kandinsky, qu’elle conjugue subtilement à celle du Pop Art. Ces oeuvres récentes semblent par ailleurs évoluer vers un dynamisme davantage scandé, des couleurs plus acidulées, et accentuent le contraste entre courbes, ondulations et lignes tendues comme des flèches, spontanéité du geste et «cartographie» réfléchie de la toile.

Défendant une conception de la peinture comme «magie romantique» qui «aura toujours sa place et son charme, surtout depuis la prolifération des possibilités offertes par la technologie», Fiona Rae rend compte de notre culture visuelle contemporaine, d’une expérience commune dont elle met en exergue les données, signes, emblèmes, graphies, impressions et atmosphères. Un «atlas», pour reprendre les termes de Nicolas Bourriaud, qui s’inscrit ainsi dans la lignée de la grande tradition abstraite américaine et de la culture pop. Cette liberté plastique acquise dès les débuts de l’artiste sur une certaine méfiance toute «postmoderne» à l’égard de la peinture, a ainsi su s’imposer comme l’expression singulière, pertinente et complexe d’une confrontation entre plusieurs mondes, à l’image de notre société actuelle.

 

Vernissage le 11 janvier de 15h à 19h




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