Roger COQUEL

Critique

Ce que j'aime infiniment dams ce pays cauchois de la Normandie, c'est qu'il recèle un vivier absolument original d'artistes créateurs, solitaires et autodidactes au sens le plus pur du terme. Et Roger COQUEL est un exemple parfait de ces peintres solidement ancrés dans cette région du royaume d'Yvetot où règnent désormais village fleuris, Calvados et Chêne millénaire, où fleurs et cultures forment une palette de couleurs incomparables, bien faite pour déclencher la sensibilité artistique et l'audace créatrice, même si elles sont issues d'un natif de Liévin, en Pas de Calais qui s'initia au dessin tout en travaillant la décoration artisanale, puis plus récemment, en découvrant les multiples attraits de l'aquarelle, de la gouache, de la gravure et de la terre-glaise. Ainsi tout simplement, à force de travail et de talent, Roger COQUEL a-t-il multiplié expositions parisiennes, provinciales et à l'étranger, et s'est-il vu décerner de flatteuses récompenses, dont en 1999, le prix Georges Mirianon du salon des Artistes Normands et en 2001, le prix de la ville de Fécamp qui honorent ses compositions tout en rythmes, dont la touche fébrile et audacieuse en font un des acteurs fort apprécié d'un concept contemporain aussi original que captivant.

André RUELLAN, critique d'art

Expositions

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