Bénédicte Poussin artiste peintre
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Critiques

Sommaire

  1. André Ruellan, 2006
  2. Luis PORQUET, 2005
  3. Paris Normandie, 12 nov. 2004
  4. André Ruellan, mars 2004.
  5. La Voix du Nord, 12 octobre 2003
  6. Cécile Rochet-Graindorge, Mai 2003
  7. André Ruellan, nov. 2002
  8. Paris Normandie - Mars 1996
  9. Ce que les lycéens écrivent ...

Ce que les lycéens écrivent ...


Le phare

Je suis immergé presque noyé
Je suis un géant dans cet océan
Fait de pierre construit en bord de mer
Je suis le seul condamné de cette eau déchaînée
Je sers à guider les bateaux désorientés
Pour éviter qu'ils s'échouent quelque part ou n'importe où
Grâce à ma lumière qui transperce l'air
Allant jusqu'à l'infini et cela chaque nuit
Je fais partie du décor de ce paysage en or
Où je suis né et où un jour je mourrai
Peut-être demain ou dans ... je n'en sais rien
Mais pour l'instant je suis bien vivant
Je ne suis certes pas humain
Cela ne veut pas dire que je ne ressens rien
De l'horizon je puise mon amour
Qui sait peut-être qu'un jour
Un homme ou un enfant
En marchant ou en jouant
Me remarqueront moi ce géant
Ils me diront grand et important
Je perdurerai alors dans le temps
Dans la mémoire de ces gens
Qui un jour se seront arrêtés
En s'apercevant que j'existais
Se seront approchés de mes pieds
Alors de bas en haut m'auront admiré
Et quand j'aurai vécu ce moment
Que j'attends si impatiemment
Je pourrais alors m'effondrer
Sur la base où je séjournais
Et je n'existerai plus
Qu'à travers ces inconnus

Jessie


Ile aux oiseaux

Je suis seule sur cette île, et je me sens bien
Seul le bruit des vagues et des oiseaux me parvient
Attentivement, je les observe et les envie
Pourtant je me l'avoue, j'aimerais tant moi aussi
Etre comme eux, être libre de partir loin
Partir aussi facilement vers des horizons lointains
Mais le bruit des vagues me sort de ma rêverie
Et je regarde le ciel, la mer, cette île, ce paradis
Tout en sachant que je dois le quitter à regret
Même si je sais que bientôt, je le retrouverai.

Océane


Tornade

Ton amour s'est abattu sur moi comme une tornade,
Etourdi, je contemple les débâts laissés
Par son passage, rien n'est plus comme avant
Tout ce que je pensais avoir rangé, tout cela
Est parti au même instant que tu es apparue
Afin de m'habituer à te sentir près de moi.
Quand tu n'es plus là l'ordre de ma tête revient
Mais pourtant, chaque instant, je guette ton arrivée
Car c'est ce désordre, que je ne peux curieusement
Pas oublier tellement il me fait songer à toi
Et me remplit de bonheur aussi facilement
Que le passage de ton vent a rempli mon coeur.

Alexandre


Roses

Je me souviens encore la première fois où nous nous sommes rencontrés.
Au milieu de la rue tu chantais, avec dans tes bras ce magnifique bouquet.
Pour gagner un peu d'argent, tu vendais ces roses sauvages.
C'est toi mon gitan, qui les ramasses dans ton beau paysage.

Un jour, nous nous sommes croisés, et tu as voulu m'en offrir,
J'ai hésité un peu, mais fini par accepter grâce à ton sourire.
Chaque jour, je te regardais danser, je t'écouter chanter,
Et toujours dans tes bras, un magnifique bouquet.

Jusqu'au jour où je suis allée au champ des chevaux,
là, nous nous sommes regardés,
Nos regards ne se sont pas lâchés,
et là, tu m'as dis que tu m'aimais ...

Elise


Sicile

Feu de la terre, colère de feu
Le feu rencontre la mer, et la colère, le ciel
encheêtrement de flammes et de roches
Et l'eau qui ne semlbe apaiser cette furie
Révolte de la terre sur la mer qui monte,
Elle prendune revanche sur cette eau qui veut l'engloutir
Les vagues résistent à ses fougueux assauts
Tant^t retiennent la terre de reprendre son terrain,
Tantôt cèdent et permettent l'avancée de la roche
Une roche encore brûlante de volonté
La volonté de se battre,éternel combat
Entre la mer et la terre, personne ne gagnera.

Florent


Inoubliable

Le soleil rosé,
Entre ces deux montagnes s'est couché.
La mer calme, reposée,
S'endort dans cet endroit rêvé.
J'aimerais y aller,
Mais personne ne connaît
La route pour y accéder.
L'Homme est absent
De ce paysage pour le moment,
En espérant qu'il ne trouve jamais le temps,
De détruire ce paysage ahurissant.

Johan


Feu d'artifice

Propulsées à travers cette nuit étoilée,
Couleurs et lumières illuminent cette soirée,
Elles dansent, virevoltent, nous font rêver,
Ce moment attendu, c'est le 14 juillet

Réuni en famille, entre amis, solitaire
Chacun de nous observe ce spectacle fait pour plaire
Les fusées s'élèvent, alles sont libres comme l'air
Et puisqu'elles sont éphémères, alles meurent sur la terre

Malgré l'heure tardive, tout le monde est présent
Venu d'univers et de foyers différents
Même si ça peut faire peur à certains enfants,
Le feu d'artifice sera présent tous les ans.

Ludivine


Soleil

Le soleil inoffensif et sans attache se retire lentement dans un élan de couleurs.
Rien ne l'arrête, il est comme attiré par ce que mlui seul a la chance de connaître, la beauté et la grandeur du paysage.
Il ne pointe maintenant plus que son nez, mais le spectacle est d'autant plus grandiose.
Les couleurs dansent et se mélangent, elles se reflètent dans le bleu de la mer et vont peu à peu s'y noyer jusqu'à l'arrêt de ce ballet merveilleux ...
Le soleil est mort ce soir et renaîtra demain ...

Raphaël


Orage

Les yeux rivés sur l'océan, je contemplais l'inlassable va-et-vient des vagues. Devant moi, l'océan grondait, les vagues se brisaient dans une explosion d'écume. Dans l'obscurité j'entendais cette voix qui m'appelait, elle semblait provenir de l'océan. Alors j'avançais droit devant moi, les yeux rivés sur la lumière qui brillait au loin, je nageais vers elle, nageais, nageais encore. Et lorsque je fus epuisé, la lumière apparut devant moi comme par miracle. Quand je voulu tendre les mains vers elle, elle avit disparu.

Sophia


L'orage

Un bruit sonore s'entend au loin
J'entends le tonnerre gronder
L'orage vient de commencer
L'orage gronde, le ciel est sombre
Les éclairs illuminent ce décor magique
Certaines personnes considèrent ce spectacle comme magnifique

Le vent et la pluie viennent ensuite
Pliant les arbres et frappant le sol
Certaines personnes se cachent effrayées
De ce spectacle si bruyant et déchaîné

Stanislas